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Une page dédiée sur le site de l’ANSM et une FAQ sur lutényl et lutéran

10 octobre 2020

Vous avez des questions sur lutéran et lutényl, souvent prescrits dans le cadre d’une endométriose ? posez vos questions auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament via leur Foire aux questions => FAQ

Afin de déterminer les conditions appropriées d’utilisation de Lutényl (acétate de nomégestrol), Lutéran (acétate de chlormadinone) et leurs génériques au regard du risque de méningiome , L’ANSM organise une consultation publique le lundi 2 novembre 2020. Cette consultation publique permettra de mieux connaître les différentes situations dans lesquelles ces médicaments sont utilisés en France, les pratiques médicales associées ainsi que les attentes des patientes et des professionnels de santé quant à ces traitements. L’objectif étant que les femmes pour lesquelles ces traitements sont justifiés puissent continuer à en bénéficier.

EndoFrance s’impliquera dans cette action en tant que membre du Comité d’experts composés de médecins et d’associations de patients de pathologies variées ayant recours à ces traitements.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire la publication de l’ANSM ici  

Rappel du contexte

Le 17 juin 2020, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) s’exprimait sur le sur-risque de développer un méningiome chez la femme exposée aux traitements type Lutényl ou Lutéran et génériques. A la suite d’une longue étude menée par l’ANSM et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) un communiqué de presse a été publié. Dans ce communiqué l’agence avertit sur « une augmentation importante du risque [de méningiomes] en fonction du dosage utilisé, de la durée du traitement et de l’âge de la patiente ».

Un méningiome est une tumeur se développant au niveau de la membrane recouvrant le cerveau : les méninges. Dans la majorité des cas, les méningiomes sont des tumeurs bénignes. S’ils sont dus à la prise d’un médicament, ils régressent généralement dès l’arrêt du traitement.

Des recommandations sont ainsi faites :

Pour les médecins 

o  Informer les patientes sur le risque
o  Réévaluer le traitement en prenant en compte le bénéfice-risque
o  Limiter la durée de prescription et la posologie
o  En cas de méningiome, ne pas substituer les macroprogestatifs entre eux
o  Réaliser une IRM en cas de symptômes
o  Proposer une IRM aux femmes de plus de 35 ans ayant pris ce traitement plus de 5 ans.

Pour les patients 

o  Si vous prenez ce traitement, consultez votre médecin pour évaluer et discuter de votre prise en charge
o  Si vous avez plus de 35 ans et avez ce traitement depuis plus de 5 ans, le médecin pourra vous proposer une IRM
o  Si vous avez pris ou prenez ce traitement ET si vous avez des symptômes de méningiome (maux de tête fréquents, troubles de vision, du langage ou de l’audition, vertiges, troubles de la mémoire,…) consultez votre médecin pour réaliser une IRM.
o  Discutez-en de manière générale avec votre médecin.

L’ANSM transmet ce communiqué et ses recommandations aux professionnels de santé, ainsi votre médecin est prévenu.

Si vous avez pris un de ces traitements mais vous n’avez pas de symptômes de méningiomes, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Si vous prenez ce traitement actuellement, nous vous invitons à consulter votre médecin afin d’échanger sur votre prise en charge.

Dans son communiqué de presse l’ANSM attire également l’attention sur les tensions d’approvisionnement et les ruptures de stocks concernant plusieurs traitements progestatifs. Elle précise que certains médicaments ne seront plus commercialisés, les laboratoires stoppant la fabrication de ces traitements (Surgestone du laboratoire Serb et Lutéran du laboration Sanofi).

Nous restons disponibles pour répondre à vos interrogations concernant cette information et les démarches à suivre. Sachez qu’EndoFrance vous représente lors de réunions auprès de l’ANSM sur ce sujet. Nous notons bien toutes vos remontées et inquiétudes pour les transmettre aux institutions lors des prochaines réunions programmées à l’automne sur ce sujet.

Nous vous invitons à lire le communiqué de presse de l’ANSM ci-dessous.

LIRE LE COMMUNIQUÉ DE L’ANSM

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