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Interview de Laëtitia Milot dans la Gazette d’EndoFrance

21 mars 2015

Laëtitia a accepté de répondre à une petite interview pour se présenter.
Extrait de la Gazette d’EndoFrance numéro 41 de novembre 2014 – diffusée exclusivement aux adhérents d’EndoFrance .

TOUTE REPRODUCTION PARTIELLE OU TOTALE DE CET ARTICLE EST INTERDITE

EndoFrance : Laëtitia, qu’est-ce qui vous a poussé à vous dévoiler et à parler de la maladie ?

Laetitia : « ça n’est pas très facile pour une personne publique de dévoiler son intimité. J’ai franchi le pas car autour de moi j’entends parler de beaucoup de femmes qui souffrent parce qu’elles sont atteintes d’endométriose, ou de jeunes filles qui ont des règles très douloureuses. Ces femmes se posent des questions car la maladie n’est pas connue, médiatisée et n’est pas réputée chez les gynécologues.

J’ai passé beaucoup de temps sans savoir d’où venaient mes souffrances. Le médecin que je voyais me disait « c’est normal d’avoir mal ». Alors je ne me posais pas plus de questions. J’ai changé de médecin au bout de 5 ans et après quelques examens on a posé le diagnostic de l’endométriose. La maladie avait vite évolué et pris de l’ampleur. Malgré les opérations, elle revient. C’est un cercle vicieux qui se met en place avec l’endométriose. … elle reste un grand mystère. Alors j’ai voulu lever le voile sur mon cas pour qu’elle sorte de l’ombre….

Sans le savoir, Laëtitia vous venez de reprendre notre slogan… parfait vous êtes déjà dans votre rôle Marraine !

(Rires)

Vous êtes comédienne, physiquement la maladie a forcément un impact, comment arrivez-vous à gérer cela ?

« Quand on est acteur, que l’on ait une grippe, une angine, une gastro, on n’a pas le choix, il faut aller tourner ! Je me mets dans la peau du personnage et je fais mon travail. C’est vrai qu’une femme a une tolérance à la douleur assez forte… j’ai appris à travailler avec la douleur. J’ai la chance de faire un métier que j’aime alors j’essaie de faire abstraction. Mais cela m’arrive d’être tordue de douleur sur les tournages… mais je n’ai pas le choix. Je me dis aussi souvent que j’ai de la chance de faire ce métier et je positive en me répétant « il y a pire que toi » ! »

Vous avez accepté d’être la marraine d’EndoFrance, pourquoi ?

« D’abord parce que c’est une association reconnue dès lors que l’on parle d’endométriose. Ensuite, elle agit dans le respect et la confiance. Et j’ai eu confiance de suite.

Si j’ai accepté d’en être la marraine c’est aussi pour aider l’association dans ses actions : parler de la maladie, la faire connaître pour que peut être un jour on trouve une solution, une prise en charge efficace. En tout cas, je veux être porteuse d’espoir. »

Un grand merci Laëtitia pour votre engagement à nos côtés pour soutenir à travers nous toutes celles qui sont atteintes d’endométriose.

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