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Sur-risques, difficultés d’approvisionnement voire pénurie de progestatifs : quelles alternatives pour les femmes souffrant d’endométriose ?

Après une longue étude menée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), les doutes portant sur l’acétate de nomégestrol (Lutényl et ses génériques) et l’acétate de chlormadinone (Lutéran et ses génériques) ont été confirmés. A l’instar de l’acétate de cyprotérone (Androcur et ses génériques), l’utilisation de ces deux médicaments macroprogestatifs augmente de façon importante le risque de développer un méningiome en fonction du dosage utilisé, de la durée du traitement et de l’âge de la patiente.

EndoFrance rappelle que ces deux médicaments sont très utilisés pour lutter contre l’endométriose. Elle invite les patientes qui prennent ces traitements à suivre les recommandations de l’ANSM et à consulter leur médecin afin d’échanger sur leur prise en charge.

L’ANSM signale également des tensions d’approvisionnement et des ruptures de stocks concernant plusieurs traitements progestatifs. Certains médicaments, comme Surgestone ou Lutéran, ne seront bientôt plus commercialisés, leurs laboratoires arrêtant leur fabrication.

Les progestatifs constituant une part importante de l’arsenal thérapeutique contre l’endométriose, souvent prescrits après l’échec de plusieurs traitements, EndoFrance, première association de patientes atteintes d’endométriose, s’inquiète du manque d’alternatives qui pourront être proposées aux femmes concernées.

Elle alerte l’ANSM, la CNAM, le Parlement et le ministère de la Santé sur les conséquences de cette situation et appelle à engager dès maintenant une réflexion globale avec l’ensemble des acteurs – institutions, professionnels de santé et associations de patientes – pour garantir une prise en charge adéquate et continue de toutes les patientes atteintes d’endométriose.

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